Durant mon périple, j’ai du affronter la maladie, la faim, la soif, la température (chaud, froid). J’ai également connu plusieurs fois la mort face à des loups affamés. Je me suis fait capturer par des bandits attirés par le contenu de mon sac à dos. Outward est très punitif et l’aventure ne se fait pas sans embûche. J’ai également pu contempler le beau coucher de soleil sur des plaines calmes et apaisantes, mais aussi prouver ma valeur en battant des ennemis plus puissants que moi. Plus c’est dur, plus la fierté d’avoir vaincu est grande.
Un jeu punitif et très exigeant
Outward n’est pas un jeu accueillant et tranquille comme la plupart des RPG en mondes ouverts que l’on connait. Ce jeu de survie est vraiment une expérience originale lorgnant vers les jeux d’héroic-fantasy de l’époque. Il va falloir être patient pour venir au bout de la quête. Il n’y a pas de voyage rapide (préparez vous à marcher). Le moindre sort magique nécessite une préparation. Vous pouvez tomber malade en mangeant de la nourriture avariée. Tomber malade à cause d’un vent trop glaciale ou encore attraper une infection suite à une mauvaise blessure. Mais le pire réside dans le manque de sauvegarde automatique. Chaque erreur peut vous être fatale.
Le problème quand il y a trop de difficultés et que la survie prend le pas, et que certains joueurs risquent de s’ennuyer. En effet, la gestion du sac à dos et de l’artisanat représente une grosse partie du temps de jeu tellement c’est important. Il faut bien se préparer à chaque voyage si vous ne voulait pas mourir.
Outward détonne également au niveau de son scénario. Ici, vous n’êtes pas un grand héros qui pousse des cris de dragons, vous êtes un simple villageois qui doit payer ses dettes sous peine de se faire expulser. C’est original, mais le peu de développement de celui-ci peine à nous faire entrer à 100% dans l’aventure. Si les musiques sont très réussies, le level design un poil moins. L’exploration est vite réduite quand le personnage ne peut ni nager ni sauter. Personnage qui d’ailleurs n’a que très peu de choix de personnalisation au départ, mais vite rattrapé par les skins bien sympas qu’on enfile au fil de l’aventure.
Un mode multijoueur online ou en écrans splittés rend l’aventure bien moins monotone avec un ou une amie.
Outward divisera les fans du genre
Outward va diviser, mais j’aime voir les studios prendre des risques. Deep Silver propose un jeu pour les gameurs chevronnés et à suivi son idée jusqu’au bout. Eux seront ravis, en revanche les amateurs de RPG un peu moins prise de tête, devraient passer leur chemin sur ce jeu.
Si cet article sur Outward vous a plu, n’hésitez pas à lire celui sur Metro Exodus ou ceux du blog jeux video.
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