Comic Con Paris 2018 – Voyage aux confins de l’univers Comics

Les 26, 27 et 28 Octobre a eu lieu la Comic Con Paris. Après 3 conventions que je n’ai pu que suivre de loin, je ne me voyais pas louper cette quatrième édition. L’opportunité se présentant enfin pour moi, ni une ni deux, je sautais sur l’occasion.

Vous allez découvrir au fil de ces lignes ma vision de grand enfant au milieu de tous ces super héros. La Comic Con Paris 2018 est mon premier événement de ce genre. C’est avec plein de naïveté, d’étoiles dans les yeux, mais aussi de quelques regrets que je vais vous livrer mon retour sur cette convention.

Alors enfilez vos plus beaux collants, veillez à ce que votre cape n’ait aucun pli, si vous avez des super-pouvoirs tant mieux, sinon aucun souci, les meilleurs n’en n’ont pas (Batman is the best !), et embarquez avec moi pour un voyage aux confins de l’univers Comics.

Comic Con Paris 2018 : Origin Story

Toute histoire de super-héros prend racine dans des origines. Si la Comic Con Paris était un protagoniste de Comic Book, voici ce que serait sa genèse : créée en 2007 par les organisateurs de la Japan Expo, la convention se nommait à l’époque Kultima. C’est un festival français qui regroupe les univers de la bande dessinée, des comics, des séries TV, de la science-fiction, de la fantasy, qui ont tous un facteur commun : l’Imaginaire. Le nom est vite abandonné pour celui de Comic Con, s’inspirant ainsi du célèbre salon américain du même nom. Cela fait maintenant quatre éditions que la Comic Con Paris est ce qu’elle est.

Pour un bon Crossover il faut une rencontre, une destinée liant deux personnages. Le second c’est moi. Le salon a donc 4 ans et mon amour pour les comics en a 5. Comme je le disais dans l’introduction, je ne pouvais pas laisser passer cette quatrième édition. Je ne suis pas un adepte des festivals, conventions et autres grands événements, peu importe le domaine. C’est donc avec un regard totalement vierge d’impressions et de points de comparaison, mais empli d’a priori positifs ou négatifs, que je me suis rendu à la Comic Con Paris 2018.

Intérieur Comic Con Paris 2018

Comic Con Paris 2018 : Un grand enfant au pays des super-héros

Me voilà devant les portes du salon, fébrile, impatient… comme un enfant qui trépigne et qui harcèle ses parents demandant « Quand-est ce que ça commence ? ». Je vais tenter de vous faire revivre mes 3 jours de convention, de retranscrire les émotions ressenties, les surprises, les déceptions et tous ces sentiments qui se sont bousculés.

Les premiers instants, les premières heures, on se laisse complètement happer par la magie des lieux. Il faut avouer que la Grande Halle de la Villette et ses 2 mezzanines offrent un bel espace. On furète dans les allées, on s’émerveille devant chaque stand. Petits et grands (enfants), familles, couples, amis, cosplayeurs, se croisent, discutent et partagent au milieu des goodies, statuettes, livres et comics books. Une fois la première impression passée, lorsqu’on s’y attarde, on voit la foule et les longues queues interminables. Cela fait partie du jeu et fait tout le charme des conventions.

Pour commencer il vaut mieux le vivre pour juger. Peu importe ce que je dirai en bien ou en mal, je vous invite vivement à vous y rendre pour vous faire votre avis. Je pense sincèrement que cette convention mérite, malgré quelques défauts, d’être plébiscitée, pour qu’elle évolue.

Comic Con Paris édition 2018

A la rencontre des artistes

Le premier intérêt de la Comic Con Paris, ce sont les artistes et les invités. Avoir l’occasion de rencontrer ses idoles, ses dessinateurs, scénaristes, acteurs préférés est le rêve de tout fan. Alors premier réflexe, on relève les séances de dédicaces, on se renseigne sur les artistes présents sur le salon, on fait du repérage dans l’Artist Alley, une fois sur place.

Frank Miller en dédicace : tout un périple

Frank Miller Comic Con Paris 2018

Pour la séance de dédicace de Frank Miller, des règles avaient été imposées en amont. Cela avait déjà déclenché une levée de boucliers (ironique pour le créateur de 300). En effet les modalités étaient très restrictives :

  • Pas plus de 2 ouvrages par personne à faire signer. Je comprends totalement ce point, ce ne sont pas des machines non plus et il faut respecter les autres fans qui attendent.
  • Le second point est plus embêtant : il fallait obligatoirement qu’une des 2 œuvres soit un exemplaire issu de la saga du Dark Knight. Difficile quand on comptait faire signer un Sin City et un Daredevil.
  • Enfin, il n y avait que 150 personnes qui pouvaient accéder au Graal. La distribution des contremarques était prévue au départ à 10h30, le vendredi, aux 150 premiers se rendant au guichet désigné. Malheureusement dès l’ouverture des portes de la Comic Con à 9h30 les fans se sont empressés de faire la queue au guichet (j’en faisais partie…). Voyant que les 150 seraient rapidement présents, la distribution a alors eu lieu.

Restreindre est compréhensible, mais la déception des lecteurs qui n’ont rien l’est tout autant.

Contremarque en main, il a fallu attendre l’après-midi pour la séance de dédicace. Une nouvelle fois nous devions faire la queue, cette fois ci avec la certitude de pouvoir le rencontrer. Frank Miller a pris le temps (pour les premiers) d’échanger avec les fans défilant à sa table. Malheureusement, n’étant pas dans le timing, il a fallu accélérer le rythme. La dernière soixantaine de chanceux n’ont pu à peine dire bonjour, une phrase, et passer à autre chose.

C’est donc avec des sentiments mitigés, empreint d’une euphorie enfantine, que je me suis replongé dans la foule de la convention avec mes œuvres signées par un des plus grands noms du monde des Comics.

Olivier Coipel : un frenchie pas si accessible

Olivier Coipel invité Stand MCM

C’est une petite déception pour ma part. Olivier Coipel était l’invité du stand MCM (oui il y avait un stand MCM). Je ne cherche pas de coupable et loin de moi l’envie de juger. La communication sur sa venue était assez brouillonne ou brumeuse. Difficile (pas impossible, je le concède) de vraiment savoir s’il serait présent à l’Artist Alley, sur un stand, à une table de dédicaces. Il s’est révélé qu’il mènerait, en partenariat avec MCM ainsi qu’Album Paris (Boutique spécialisée comics, bandes dessinées…), un portfolio review et une séance de signatures.

Tant mieux pour les dessinateurs en herbe : je trouve qu’effectivement pour les fans de dessins c’est une belle opportunité de pouvoir montrer leur travail et d’échanger avec un artiste sur ce sujet. Il est dommage pour les autres amoureux de comics, qui n’ont pas cette vocation, ce talent, mais qui restent fascinés par cette forme d’art, de se sentir mis à l’écart. Au final je crois bien qu’Olivier Coipel a signé moins de comic books que Frank Miller et les lecteurs n’avaient droit qu’à une signature chacun et un échange très furtif. Ce qui est malheureux pour une édition française de Comic Con de ne pas mettre plus en valeur un grand artiste français.

Le Commis des Comics : par la barbe d’odin

Youtubeur le Commis des ComicsLe Commis est un youtubeur évoluant – vous l’aurez compris à son nom – dans le domaine des comics. Vous devez vous demander, pourquoi un youtubeur est dans la partie « rencontre des artistes ». Tout simplement parce que lui aussi était présent sur un stand ainsi qu’à une table de dédicaces. D’autres vidéastes (Mar Vell et Alkor) étaient aussi en signature et/ou à des stands. La rencontre avec le Commis des Comics est un coup de cœur (ou une demi-molle comme il dirait). J’ai vraiment apprécié pouvoir lui parler. J’ai pu brièvement échanger avec lui, il est accessible, et à des années lumières d’une attitude de rock star. Je tenais donc à le retranscrire dans cet article car cela fait partie de mes bonnes expériences de cette Comic Con Paris édition 2018.

Je vous invite vivement à vous rendre sur sa chaîne Youtube et à découvrir ce qu’il propose.

L’artist Alley : lieu de rencontre privilégié

On pourrait y passer l’ensemble des 3 jours dans cet Artist Alley et y dépenser toutes ses économies. En effet, de nombreux talents étaient présents. Signatures gratuites et sketchs payants selon la commission souhaitée, c’est le paradis du dessin. Les artistes échangent avec plaisir avec les fans. On fait des rencontres dans les files d’attente. C’est un réel moment de partage, une effusion de crayonnés et de couleurs.

Difficile (et coûteux) d’avoir un sketch de tout ce beau monde mais l’on prend un réel plaisir à les voir à l’oeuvre. J’ai pu y croiser Charles Soules (scénariste de The Death Of Wolverine), Andy Kubert (dont je reparle un peu plus bas), ou encore David Lloyd (le papa de V pour Vendetta). Ce dernier a même accepté (à mes risques et périls pour le citer) de me dessiner un Batman.

L’Artist Alley est vraiment le cœur, le pôle d’attractivité de la Comic Con. Que ce soit les dessinateurs, les scénaristes, les lecteurs, tous jouent le jeu.

Pour en découvrir plus sur l’univers du comics, des super-héros, de la science-fiction au sens large, des conférences étaient organisées tout au long de la journée.

Les conférences : des exclusivités et des surprises pour le public français

Je dois avouer que pour une première Comic Con je ne pouvais pas rêver mieux niveaux panels et conférences proposés. Il y en avait pour tous les goûts, sur divers thèmes, et étendus sur les 3 jours. Il était impossible bien évidemment d’assister à toutes les conférences. C’est une des difficultés des conventions : tant de choses qui nous donnent envie mais il faut se montrer sélectifs. Même en planifiant, l’instant présent et les émotions prennent le dessus et on bouleverse parfois (souvent) notre emploi du temps. D’autant plus que le public français a eu le droit a de belles surprises et exclusivités.

Frank Miller et Andy Kubert : les rock stars des Comics

Conférence Comic Con Paris 2018 Frank Miller

La conférence menée par Frank Miller (Sin City, La saga The Dark Knight) et Andy Kubert (The Dark Knight III : The Master Race) est la première à laquelle j’ai assisté. On arrive dans cette grande salle aux lumières teintées de violet (la photo ci dessus). Frank Miller et Andy Kubert arrivent sur scène et la foule est en délire. Oui les fans de comics ont aussi leur Rock Star. Un maître de cérémonie est présent pour mener la discussion et se charger de la traduction. Pour moi il est un réel plus. Il maîtrise l’échange, les temps morts, la traduction et a une voix enjouée ainsi que passionnée.

Frank Miller et Andy Kubert

Les 2 protagonistes parlent en premier lieu de leur travail en général. Frank Miller aborde tout d’abord son Superman Year One (que j’ai vraiment hâte de découvrir). Il en profite d’ailleurs pour sortir une réplique et petit tacle je pense à l’Amérique actuelle : « Superman is the ultimate american… because is the ultimate immigrant. » (Bim prends ça dans les dents Donald Trump). Déjà comme un fou à l’écoute de ces 2 grands noms du Comics, je chavire complètement lors de l’annonce de leur prochain projet.

Frank Miller et Andy Kubert font débarquer La Justice League à la Seconde Guerre Mondiale

Miller et Kubert ont donc, en avant première, évoqué leur future intention pour les personnages de la Justice League de DC Comics. Ils planchent donc sur une histoire qui projetterait nos super-héros à la seconde guerre mondiale. Au front avec Superman en arme ultime. Je me demande ce que les antagonistes auront prévu pour l’arrêter. Les auteurs nous feront basculer dans le style espionnage sur fond de résistance avec Batman. Ils nous ont annoncé qu’une grande partie de l’intrigue se passerait en France. Frank Miller nous a laissé fantasmer une bat-cave dans les catacombes : c’est le coup de grâce pour moi.

Galvanisé, survolté et euphorique, à la sortie de cette conférence, je me suis jeté dans les allées pour me balader de stand en stand à la recherches petites trouvailles.

Le concours des jeunes talents : de grandes promesses et petites déceptions

Cette année se déroulait pour la deuxième fois le concours des jeunes talents organisé par la Comic Con Paris en partenariat avec Panini Comics (éditeur Marvel en France). Le principe est simple : un thème et une deadline sont donnés, et les dessinateurs en herbe peuvent relever le défi et proposer leur dessin. Une première sélection de 30 œuvres est faite par un jury du staff de la convention. Puis ces dernières sont publiées en ligne et les internautes peuvent voter pour leur préférée. De ce vote, 15 en ressortent et ont accès à la finale qui a lieu lors de la Comic Con Paris.

Les jeunes talents passent ensuite devant un panel (le président du jury était Brian M. Bendis l’année dernière) et présentent leur dessin en argumentant. A la clé pour le vainqueur ? Ni plus ni moins de proposer une variant cover collector pour un kiosque Panini Comics qui sera disponible lors de la prochaine édition.

Gagnant Jeunes Talents 2017

Les finalistes n’ont pas eu droit à la grande salle. Nous étions dans un petit amphithéâtre. Ce concours n’avait pas été vraiment plébiscité en amont et sur place. Donc c’est une première déception. En effet lorsque l’on aime le dessin, que ce soit en le pratiquant ou en l’admirant, c’est toujours un plaisir de voir des talents proposer leur version d’un univers, d’un personnage. Au final, peu de spectateurs, mais un agréable sentiment de proximité.

Les participants sont passés chacun à leur tour présenter leur dessin. Le président du Jury Mahmud Asrar (supergil New 52) ne parlait pas français, il avait donc un traducteur. J’ai le sentiment que chacun des argumentaires n’a pas été traduit à 100% pénalisant probablement certains participants. Cette finale s’est déroulée comme une cérémonie des Oscars, sur le plan des résultats. Finalement, je ne comprends pas trop le choix du jury. Je ne suis pas dessinateur donc je ne m’aventurerai pas plus loin. Mon coup de cœur, Timothée Graveline, n’a même pas fini sur le podium.

Concours Jeunes Talents Comic Con Paris 2018
De gauche à droite : le gagnant, 2nd et 3ème. Puis mes coups de cœur en commençant par celui de Thimotée Graveline

Une finale bâclée et expédiée. Nous avons été très vite conduits vers la sortie. Pas le temps pour le public ni même pour les talents d’échanger et de comprendre le choix du jury. Vraiment dommage.

Clôturant ma journée du vendredi, je sortais donc de la Comic Con avec un sentiment d’inachevé sur tous les plans. Mais rien ne me préparait à la conférence à laquelle j’assisterai le lendemain.

Spider-Man New Generation : la promesse d’une pépite cinématographique

Nous voilà de nouveau dans la grande salle, un monde fou a fait la queue pour l’événement, le bruit des discussions se mêlent à la musique du DJ. J’étais réellement intéressé par cette conférence. En effet le film d’animation Spider-Man New Generation fait partie de mes attentes de cette fin d’année. Pouvoir écouter les 3 réalisateurs parler du long métrage semblait une opportunité d’en apprendre plus sur ce projet, sur le style de l’animation et d’autres thématiques.

Spider Man New Generation

Les réalisateurs sont arrivés sur l’estrade, accompagnés du maître de cérémonie. Ces messieurs nous avaient réservé une surprise à peine croyable… sur les 1h de conférence ils nous ont offert les 40 premières minutes du film ! La foule était en délire. Les lumières se sont éteintes, à peine arrivés, les réalisateurs sont repartis en coulisses et ont laissé place à leur oeuvre. Lorsque le logo Marvel stylisé aux couleurs du film est apparu, l’euphorie s’est faite sentir.

Le métrage mérite que l’on garde le secret et laisse tout le monde le découvrir en salle. C’est une pure merveille d’animation. Spider-Man n’a jamais était autant urbain que dans cette version. La Bande Originale finit d’installer l’ambiance et de pousser au plus au point l’immersion. Pour faire cours : le film est un plaisir pour la rétine et promet une solide histoire des plus passionnantes.

Une fois les 40 minutes passées, la foule était euphorique et nous avons écouté avec enthousiasme les réalisateurs parler de leur projet. C’était la dernière conférence à laquelle j’assistais, de ces 3 jours et cela s’est terminé en apothéose. Il me fallait maintenant me replonger dans la foule et m’intéresser un peu plus aux stands.

La guerre des stands au Comic Con Paris

Après avoir abordé les protagonistes (les artistes), les péripéties (les conférences), établissons le décor : les stands. Vous pouvez créer votre propre logo de la comic-con.

Les grandes écuries : du sur place et déceptions

Stand Urban Comics 2018

Du côté comics, les 2 grandes maisons d’édition, Urban Comics (éditeur français DC Comics) et Panini Comics (Marvel), se sont reposées sur leurs lauriers. Du côté de Panini, ils proposaient, certes des éditions avec covers collectors pour le salon et des séances dédicaces mais rien de bien fracassant. Pour Urban, le strict minimum a été assuré : aucune exclusivité ou avant première. Des séances de dédicaces, avec notamment Joelle Jones (Lady Killer ou Catwoman), ont eu lieu mais dans un temps limité et sur tirage au sort pour un dessin de l’artiste. La méthode de la sélection par tirage peut être compréhensible mais lorsque c’est sous condition d’achat d’un livre mais que l’offre est classique, c’est un peu dommage.

 Stand Urban Comics Comic Con Paris 2018La Comic Con, ce n’est pas que les comics. C’est aussi la science fiction, l’imaginaire, la culture geek au sens large. C’est ainsi que l’on pouvait retrouver des stands comme Canal + ou MCM. Difficile d’être objectif sur cette question donc ceci n’est que mon avis. Canal + avait certainement un des plus gros stands (en surface) du salon, avec une place centrale. Tourné sur le divertissement et un public ciblé familial ou très large (moins puristes), le côté promotionnel de l’empire télévisuel l’emportait sur tout le reste. La queue était longue et empiétait dans les allées centrales.

Bien évidemment que l’objectif est marketing pour chaque marque, lors d’un événement de ce genre. Mais lorsque que ce côté n’est plus caché et que cela dégouline de volonté promotionnelle sans réellement penser au public, on bascule dans le côté obscur du divertissement. Heureusement un challenger était là pour montrer la voie.

Bliss Comics : Lorsque le sidekick s’émancipe

Voici mon gros coup de cœur des éditions pour la Comic Con Paris 2018. Bliss Comics est une maison d’édition toute récente qui vient déjà concurrencer ses aînés. Ils sont les éditeurs de l’univers Valiant (challenger de DC Comics et Marvel). Les ouvrages qu’ils proposent sont chiadés et d’une qualité vraiment indéniable en matière d’édition. Pour la convention, on pouvait retrouver des exclusivités, des comic books collectors. Bliss a tout simplement sorti le grand jeu avec de nombreux artistes présents en dédicaces et pour des dessins tout du long des 3 jours. Le succès a été au rendez-vous, les fans étaient présents en masse et un monde fou s’y est rendu.

L’équipe sur place était à l’écoute et de bons conseils, les dessinateurs ont fait le job et ont tenu le rythme. Si vous vous posiez encore la question de vous lancer ou non dans l’univers Valiant, n’attendez plus et jetez un œil sur le site de Bliss Comics. Personnellement je vous conseille Divinity et Bloodshot.

Le royaume des comic books et produits dérivés au Comic Con Paris

La Comic Con Paris est le lieu privilégié des plus ou moins petits vendeurs qui viennent proposer leurs produits. Sans exagérer, on trouve de tout : du comic book à la figurine pop en passant par les statuettes, les goodies, les vêtements… la liste est longue. On prend plaisir à s’y attarder dans l’espoir de faire une trouvaille, de dénicher la perle rare. Je déplore en revanche une forte spéculation sur certains stands.

Les stands qui viennent agrémenter votre journée

Si vous y restez la journée, il faut bien penser, un moment, à se restaurer. Malheureusement ce n’est pas la fête de ce côté là. Le point restauration est à l’extérieur, il y a très peu de places prévues pour s’installer et manger. Les prix des formules frôlaient le déraisonnable. Aucun stand de snack n’a sur tirer son épingle du jeu.

Par contre, du côté des animations le public n’était pas en reste. Vous pouviez vous battre au sabre laser au stand à bières, puis vous retrouver à faire marcher votre sens d’araignée pour battre le record du jeu Spider-Man New génération. Si vous aviez besoin de plus de défis encore : il y avait un escape game ou encore la PopCorn Box. Cette dernière est une bonne petite surprise. Vous êtes entre amis devant un écran d’ordinateur, un thème est tiré au sort : série ou film. Une image s’affiche et vous avez 3 minutes pour y trouver le maximum de références cachées à des films ou séries. Vraiment prenant, on éprouve du plaisir à dénicher les easter eggs et à tester notre culture cinématographique. Si cela ne suffit toujours pas, vous pouviez user vos cordes vocales et peut être casser les oreilles du public dans une box karaoké.

Animation Spiderman New Generation

Ces activités diffusent enthousiasme et bonne humeur. J’ai réellement apprécié ces moments.

Cosplay Pikachu Stormtrooper
Lecherro Cosplay : mon coup de coeur Cosplay

Voilà pour le tour d’horizon de cet événement Comic Con Paris 2018. Bien évidemment, je n’ai pu tout aborder comme je n’ai pu assister à tout sur place. Je n’ai parlé que ce à quoi j’ai pu être impliqué et qui m’a réellement marqué. Si vous avez lu cet article et que vous y étiez présent vous aussi, vous avez très certainement un autre point de vue, d’autres choses que vous avez retenues. J’ai pu échanger avec de nombreux participants et nos impressions pouvaient se recouper, se croiser, se compléter mais aussi diverger. C’est pour cela que je terminerai en disant : rendez-vous à la prochaine édition (et peut être plus tôt que prévu : avril 2018), pour vivre de nouvelles aventures.

En Bref

Des petits défauts mais qui ne viennent en rien entacher l’expérience global. Comic Con Paris est un événement dont le public français peut être fier. Il faut y participer au moins une fois, le vivre pour se faire un avis. Si on s’organise bien, je pense qu’il n y a pas besoin des 3 jours sauf si des conférences ou activités prévues le dimanche vous intéressent vraiment. Du cosplay, des super-héros, des livres, des comic books, des goodies, du monde, encore du monde, une effervescence, des moments de partage, Comic Con Paris vous promet de l’émotion.

Si vous souhaitez vous plonger dans l’aventure comics, n’hésitez pas à lire l’article sur le comics The Witcher ou ceux du blog comics.

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